Parrainage et philanthropie

En apportant son soutien à différentes associations philanthropiques, sportives et culturelles, GVA Associés et ses clients contribuent au développement de la société genevoise et internationale. De cette manière, GVA Associés vit ses passions et diffuse ses valeurs au travers d’actions concrètes touchant diverses communautés de la population.

Sport

FC Compesières
www.fc-compesieres.ch

FC Champel
www.fcchampel.ch

Philanthropie


Apprentis
d’Auteuil

(Fondation reconnue d’utilité publique qui s’engage et agit auprès des jeunes et des familles les plus fragiles)
www.faai.ch


7 Seven Association

(Soutien au tournoi de football de l’association qui organise des évènements sportifs pour des personnes en situation de handicap mental et à besoins spécifiques sous l’égide de Special Olympics Switzerland.
)
www.sevenassociation.ch


Partage
(Banque alimentaire dans le canton de Genève)
www.partage.ch

 

Culture

Vladimir Tisma
artiste genevois (photographe deutéranope)
www.vladimirtisma.com

La fête du terroir Genevois (Domaine de la Vigne Blanche – Cologny)

Vladimir Tisma

Photographies cinétiques du désert de Gobi

www.vladimirtisma.com

Vladimir est né le 11 août 1996 à Genève. Son premier choc visuel date du 11 septembre 2001, lorsqu’à cinq ans, il découvre l’impact des images lors des séquences vidéo de l’effondrement des Tours jumelles à New York.

Sa deutéranopie est décelée à six ans. A quatorze ans, un photographe animalier l’initie au métier. Adolescent, muni de son propre appareil, il développe une passion pour les voyages, d’abord en compagnie de ses parents. A dix-huit ans, il fait une formation à l’Institut suisse de photographie (Zurich) et commence à voyager seul dans le but de faire des prises de vues. Ses sujets sont autant urbains qu’animaliers ou des paysages.

Sa formation terminée, les destinations lointaines l’attirent. Il se rend ainsi au Mozambique, en Afrique du Sud, Islande, Norvège, aux îles Féroé, tout en découvrant la Suisse sac à dos. En 2015, il publie une partie de ses photographies dans son premier livre Next World. Sa première exposition personnelle date de février 2017 (Genève, Galerie Arcadem). Lors de son voyage en Mongolie (mai 2018), la structure des paysages du désert de Gobi lui offre le support qu’il cherchait pour son approche artistique, présentée dans l’exposition actuelle.

Exposition

Bienvenue sur Planète Deuteranopia !

Lorsque Vladimir organise son voyage en Mongolie, son idée est de travailler sur le sujet du daltonisme. La particularité de la deutéranopie est de percevoir autrement les couleurs : les jaunes sont vus en vert, les rouges en brun, les bleus en rose et les verts en jaune et orange. Vladimir ayant dû, dès l’âge de six ans, faire l’apprentissage progressif de la correspondance entre les couleurs standard et sa perception, il forme le projet de réaliser des photographies qui réussiraient à rendre cette double vision.

Comment réunir les deux images sur un seul support ? L’artiste conçoit de les imprimer sur des lamelles d’aluminium, qui, d’un côté montrent la couleur telle qu’elle est perçue par le plus grand nombre, et de l’autre, telle que la voient les deutéranopiens. Avec les sept œuvres exposées à la Galerie Unlimited Art Studio, il concrétise de manière tangible l’étymologie du mot deutéranopie : deuxième (« deuteros ») et vue (« opsis »). Les paysages du désert de Gobi, avec leurs vastes étendues sans accident de relief majeur, constituaient un excellent socle à la réalisation du projet.

La vision de Vladimir est tout aussi réelle que la vision standard. Sa découverte nous enrichit car elle révèle un monde que la perception usuelle ne permet pas de saisir. Elle nécessite une interaction : le spectateur doit se déplacer pour appréhender les deux visions possibles. La démarche artistique s’inscrit ainsi dans l’art cinétique. Ici, ce ne sont pas les œuvres qui sont mobiles. Ce sont les couleurs qui changent lorsque le spectateur bouge. Vladimir repousse ainsi les limites de l’art photographique, qui, par essence, fixe une image, l’arrête au moment précis de la prise de vues. Il le dynamise en le faisant entrer dans une troisième dimension, qui n’est pas seulement le relief (les lamelles), mais qui est aussi le mouvement. La photographie quitte le statut de reproduction figée ; c’est la perception du spectateur qui devient le centre de l’œuvre.